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Ailleurs, la transition est en marche 


LORIENT, BESANÇON, MILAN, SAN FRANCISCO SONT DES EXEMPLES DONT L'AGGLOMÉRATION PARISIENNE DEVRAIT S'INSPIRER. 

Lorient Besançon

C’est le cas de l’agglomération de Besançon qui a mis en place le principe du pollueur-payeur via une redevance incitative. Cette redevance concerne tous les usagers. Elle est calculée sur l’utilisation du bac à déchets grâce à une puce électronique. La facturation est ensuite établie en fonction du poids de chaque poubelle et du nombre de levées. L’objectif final est d’encourager le tri sélectif et la diminution des déchets.


A Milan, où le contexte urbain est presque aussi dense qu’à Paris, une collecte des bio-déchets a pourtant été mise en place il y a quelques années. Les déchets fermentescibles sont enfermés dans des sacs en plastique biodégradables puis jetés dans un bac dont le contenu est collecté et envoyé en unité de compostage. Les poubelles de bio-déchets récoltées doivent être constituées uniquement de produits compostables. Le dispositif a été soutenu par une large communication mise en place pour pousser les habitants à trier davantage leurs déchets.


Campagne de communication pour la mise en place de la redevance incitative dans le grand Besançon © Agence BigBang

Milan, le modèle transposable? 

San Francisco loin devant

Soirée Zéro Waste à la Recyclerie, Paris © Marie Goutiere

San Francisco est quant à elle beaucoup plus ambitieuse en se fixant, dès 2002, un objectif de zéro déchet non recyclé ou composté d’ici 2020. Un idéal considéré comme impossible par certains professionnels. Pour atteindre cet objectif, San Francisco multiplie les initiatives législatives : interdiction de la vente ainsi que de la distribution de petites bouteilles d’eau en plastique dans les espaces publics de la ville, bannissement des sacs en plastiques non compostables des  supermarchés... Outre ces lois, San Francisco développe d’autres moyens pour atteindre le zéro déchet, comme par exemple la mise en place d’une collecte de bio-déchets dans le secteur de la restauration.


Autre exemple à Lorient : depuis 2003, l’agglomération a fait le choix d’une valorisation des déchets avec un tri sélectif poussé (bio-déchets, verre, carton, plastique) afin de limiter la quantité de déchets ménagers résiduels. Ce recyclage maximum s’accompagne d’une prévention des déchets à la source. Elle vise à réduire en amont la quantité de déchets produits, par une sensibilisation des citoyens et une politique d’éducation à l’environnement.


Des expérimentations plus poussées se sont aussi déroulées en Seine-et-Marne où 20 foyers témoins se sont portés volontaires pour réduire leurs déchets en 2014. Résultat : pour ces 20 foyers, les ordures ménagères résiduelles sont passées de 290 à 64 kg par habitant et par an.


L’année 2014 a également vu la création de l’association Zero Waste France, anciennement CNIID. L’association a lancé le livre « scénario zéro déchet » pour faire connaître aux lecteurs les solutions déjà existantes. Des habitudes que chaque habitant de l’agglomération parisienne pourraient adopter facilement.


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